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Les Lubies

Delectamenti Infernum


Nous nous proposons un 1er temps de laboratoire sur L'ENFER - L'enfer des musiciens- (panneau de droite du Jardin des Délices) de Jérôme Bosch.

L’objet de notre recherche est de créer une “immersion sensible, sensorielle et émotionnelle” dans l’œuvre.
Nous affirmons une esthétique de collages, d’assemblages, de surimpressions.
Vidéo, sons, musique, multidiffusion, formes animées, marionnettes et matières, présence des marionnettistes-serviteurs de scène.
Notre immersion est un cut up scénique, mise en jeu devant, derrière et autour d’un grand écran circulaire.
L’inferno boschien présente un monde de corruption, au sens premier. Là où tout, incessamment et non sans humour, se décompose et se recompose. Il est vivant, bruyant, excessif, grotesque, dramatique, théâtral. Son énergie est malicieuse, fantasmagorique, sensuelle, sexuelle.
Il convoque l’artiste, les artistes. 

Sonia Millot - bricoleuse touche à tout

Ce qui lui plaît, c'est de mettre les mains dans la matière. À coup de ciseaux, scalpel et scie à chantourner, elle ajoure papiers, carton et bois.
Elle défend un travail artisanal et conçoit l’univers graphique des spectacles d’ombres et kamishibai de la compagnie.
Elle joue, elle manipule, elle donne vie et intensité à ce qui est, pour certains, inerte.

 Elle crée en 2007, avec Vincent Nadal, la compagnie Les Lubies. Ils partagent la mise en scène de Des Lear / Le Soleil Même la Nuit / Skai /  Même pas Peur / Ubu Roi / Ravie / Enfant d'éléphant

Vincent Nadal - glaneur, c’est plus fort que lui

Il garde-tout-ne jette-rien-ramasse-sur-les-trottoirs.
Tout ce qui lui tombe sous la main, tout ce qui lui tape dans l’œil, lui tombe dans l’oreille,…, tout cela imprègne son art d’acteur et de marionnettiste.
Les objets et autres choses de la vie bien sûr ; mais aussi les instants du quotidien, qu’il vit et auxquels il assiste ; et autant ses émotions et sensations nées d’œuvres (plastiques, musicales, cinématographiques, …), qu’elles soient d’hier ou d’aujourd’hui.

Hervé Rigaud - la vie est une facétie

Les années d’Université à Poitiers lui offrent la torride découverte de la vie nocturne, la mise en pratique de slogans comme « Sex & drugs & rock’nroll » (Ian Dury) et des questionnements situationnistes tel « Quel écran me protège de moi-même ? » (Raoul Waneigem).
En 1990, il part à Bruxelles pour intégrer l’école de cinéma l’INSAS, section son. Bardé de son diplôme Belge il s’installe à Paris. La question de Waneigem étant toujours présente, il fonde Le Garage Rigaud en 1996 avec Muriel Cravatte cinéaste-accordéoniste. En 1999 le premier album du Garage Rigaud « Eponyme » voit le jour. Beaucoup de concerts.
Il emprunte de nombreux chemins musicaux, le long desquels il croise des artistes aux univers forts et variés.
Toujours sans réponse à la question qui le hante et poussé par le trop plein de chansons « up-tempo »  aux messages farceurs de la paix dans le monde et de l’écologie mièvre, il créé "EPD"  (Electro Pop Dépressiv).

Avec Sonia Millot, Erwin Chamard, Hervé Rigaud, Vincent Nadal

Partenaires : L’Agora de Billère, DRAC Nouvelle Aquitaine, Atelier des Marches


Sortie de résidence :
Jeudi 06 octobre à 16h
Sur réservation :
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. / 05 56 17 03 83